Les avantages du photovoltaïque par rapport à d’autres sources d’énergie renouvelable sont sa disponibilité constante et sa modularité, car Le soleil est une source inépuisable et « naturelle ». Le photovoltaïque permet une production d’énergie décentralisée. De plus, il ne génère pas d’émissions nocives, réduit les coûts énergétiques à long terme et peut être installé sur des surfaces variées, y compris les toits des bâtiments et les surfaces de parkings disponibles. Le photovoltaïque est une technologie mature, rendements en constante augmentation, filière professionnalisée, secteur de plus en plus compétitif pour des projets professionnels (> 2000 m²)

La durée de vie moyenne d’une installation photovoltaïque est d’environ 25 à 30 ans. Cependant, avec un entretien approprié, les panneaux solaires peuvent continuer à produire de l’électricité pendant plus de 30 ans. Les garanties des panneaux et des onduleurs sont calculés pour 20 à 25 ans

Les facteurs clés à considérer lors de la conception d’un projet photovoltaïque incluent l’emplacement optimal en fonction de l’ensoleillement, l’orientation et l’inclinaison des panneaux, la capacité du système en fonction des besoins énergétiques, les contraintes réglementaires et les coûts financiers. Pour des projets professionnels, la surface optimale à prendre en compte sera d’environ 2500 m² (surface mini 1 000 m²)

Les étapes du processus d’installation d’un système photovoltaïque comprennent plusieurs étapes clés jusqu’à la mise en service :

• Le dimensionnement de la centrale PV vs les besoins et le potentiel du site
• La qualification et l’optimisation technique et économiques du projet
• Les autorisations d’urbanisme, les autorisations et coûts Enedis Les consultations et études nécessaires à la réalisation
• La préparation du chantier, sa mise en sécurité, la construction (éventuelle) des bâtiments ou ombrières, l’installation photovoltaïque
• La validation de l’installation (Bureaux de contrôle, consuel) pour sa mise en service
• Le lancement du contrat de maintenance

il existe 2 principaux modèles économiques réglementaires pour une installation photovoltaïques :

A/ La revente totale

• Tous les kWh produits par la centrale PV repartent dans le réseau
• Sous réserves de respecter certains critères et pré-requis, ce modèle est éligible à un contrat d’obligation d’achat (OA)
• Dans le cadre d’un contrat OA, EDF OA est tenu de racheter l’énergie produite pendant 20 ans à un prix et des conditions fixés et garanties par l’état
• Pendant 20 ans, EDF OA est tenu de racheter les kWh produits par la centrale photovoltaïque

B/ L’autoconsommation

• Tous les kWh produits par la centrale PV alimentent en priorité le TGBT du site : cette part de la production qui est consommée par le client est appelée autoconsommation
• Sous réserves de respecter certains critères et pré-requis, l’énergie qui n’est pas autoconsommée peut-être revendue sur le réseau : cette part de revente s’appelle la revente du surplus
• Dans le cadre d’un contrat d’autoconsommation, il y a obligation de de racheter l’énergie non consommée à un prix et des conditions fixés et garanties par l’état pendant 20 ans
• Pendant 20 ans, le gestionnaire de réseau est tenu de racheter les kWh produits par la centrale photovoltaïque et non autoconsommés par le TGBT

Pour un projet en revente totale, il faudra optimiser la puissance photovoltaïque possible en fonction des critères suivants :

• Surface disponible en toiture
• Obligations d’espaces de sécurité
• Eléments techniques en toiture
• Orientation de la toiture
• Inclinaison de la toiture

Puis, il faudra prendre en compte le raccordement ENEDIS possible, selon les disponibilités des postes HTA à proximité

Selon les seuils de puissance réglementaires, la puissance du projet sera optimisée

Actuellement, selon le décret S21 du 06/10/2021, il est possible de faire un projet d’une puissance de 500 kWc, tous les 18 mois (*)

Pour un projet en autoconsommation, il faudra optimiser la puissance photovoltaïque possible en fonction des critères suivants :

• Surface disponible en toiture
• Obligations d’espaces de sécurité
• Eléments techniques en toiture
• Orientation de la toiture
• Inclinaison de la toiture

Puis, il faudra prendre en compte les paramètres et informations de la consommation d’énergie électrique, selon les critères suivants :

• Consommation par PDL (abonnement)
• Puissance de l’abonnement
• Profil de consommation
• Puissance du transformateur
• Rythme hebdomadaire de l’activité
• Spécificités de la consommation
• Fermetures annuelles

Selon les seuils de puissance réglementaires et en croisant toutes les informations, nous déterminons des scénarios d’autoconsommation, appelés dimensionnements.
Plusieurs dimensionnements et scénarios d’autoconsommation peuvent être envisagés.
Actuellement, selon le décret S21 du 06/10/2021, il est possible de faire un projet d’une puissance de 500 kWc, tous les 18 mois (*)

Les technologies les plus courantes actuellement portent les panneaux solaires monocristallins et polycristallins.
Les dernières évolutions technologiques comprennent des cellules à très haut rendement, des panneaux bi-verre, composés de 2 verres plus fins, des cellules bi-faciales, qui produisent également à l’arrière du panneau.
Des évolutions technologiques sont également en cours sur les optimisations électriques des panneaux avec les boîtes de jonctions plus performantes.

Les principaux défis auxquels peuvent être confrontés les projets photovoltaïques incluent le coût initial élevé, les variations d’ensoleillement, les contraintes réglementaires, les contraintes de réseau, l’intégration esthétique et la gestion des déchets de panneaux solaires en fin de vie.

Les réglementations en vigueur en France métropolitaine sont :

• La vente totale réglementée (contrats EDF OA)
• La vente totale non réglementée (vente libre sur le marché)
• L’autoconsommation individuelle jusque 500 KWC
• L’autoconsommation collective jusque 500 KWC
• L’autoconsommation sans injection : il n’y a pas de limite de puissance, mais la revente du surplus n’est pas possible. Dans ce cas, les Kwh produits et non autoconsommés sont « perdus » sauf à trouver un accord de rachat avec un fournisseur local d’énergie

Il existe plusieurs façons de poser les panneaux, ce sont des modes ou systèmes d’intégration.

Ces modes ou systèmes d’intégration sont importants car dans certains cas, ils vont déterminer réglementairement si vous êtes éligibles ou pas à certaines réglementations.

Pour être éligible à des projets en revente totale ou en autoconsommation jusque 500 kWc, vous devez poser les panneaux selon les modes suivants :

• En toiture de type bac acier ou tuile, avec des systèmes dits de surimposition
• En toiture plate, avec certaines pentes minimum
• Sur ombrières, sur rails ou sur bac acier

Si vous posez une installation photovoltaïque au sol, celle-ci n’est actuellement pas éligible pour un projet en revente totale ou en autoconsommation avec revente du surplus.

Les indicateurs clés de performance à surveiller pour évaluer l’efficacité d’un système photovoltaïque sont le rendement énergétique, la production d’énergie, la performance des panneaux solaires et la durée de vie du système.

Les mesures de sécurité à prendre en compte lors de l’installation et de l’entretien d’un projet photovoltaïque incluent le respect des normes électriques, l’utilisation d’équipements de protection individuelle, la prévention des chutes et la formation adéquate du personnel.

Le rendement énergétique prévu d’un système photovoltaïque dans une région spécifique peut être estimé en tenant compte de l’ensoleillement moyen, de l’orientation et de l’inclinaison des panneaux, ainsi que des pertes de conversion et de transmission.

Les options de stockage de l’énergie disponibles pour les systèmes photovoltaïques comprennent les batteries lithium-ion, les systèmes de stockage thermique et les technologies émergentes telles que l’hydrogène vert.

Les impacts associés à la fabrication et à l’utilisation des panneaux solaires incluent la consommation d’énergie lors de la production, l’utilisation de matériaux rares, la gestion des déchets et le cycle de vie environnemental global du système.

Les meilleures pratiques pour l’entretien régulier d’un système photovoltaïque incluent le nettoyage des panneaux solaires, l’inspection des connexions électriques, la surveillance de la production d’énergie et le remplacement des composants défectueux si nécessaire.

L’évaluation de la rentabilité économique d’un projet photovoltaïque sur le long terme comprend l’analyse des coûts d’investissement, des économies d’énergie générées, des tarifs d’achat ou des incitations financières, ainsi que des coûts d’entretien et de maintenance.

Les principaux éléments qui contribuent au coût total d’un projet photovoltaïque comprennent les coûts des panneaux solaires, des onduleurs, des structures de montage, des câbles, de l’installation, des autorisations et des frais de raccordement au réseau électrique.

Les avantages de l’intégration de systèmes photovoltaïques dans les exploitations agricoles incluent la production d’énergie propre, la réduction des coûts énergétiques, la diversification des revenus, l’utilisation optimale des toitures des bâtiments agricoles et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L’agricole photovoltaïque peut contribuer à la réduction des coûts énergétiques dans l’agriculture en fournissant de l’électricité pour l’irrigation, la climatisation des bâtiments agricoles, l’alimentation des équipements et la réfrigération.

Une installation photovoltaïque est composée de 3 éléments principaux

• Les panneaux photovoltaïques, qui vont produire du courant continu (DC)
• Le système d’intégration, qui va permettre de fixer/accrocher les panneaux sur le toit, l’ombrière, la structure porteuse..
• -L’onduleur photovoltaïque : il va transformer le courant continu (DC) en courant alternatif (AC) qui est le type de courant utilisé en France sur les réseaux électriques

D’autres accessoires seront installés également, tels que les tableaux électriques et les protections, les outils de communication…

Le photovoltaïque permet plusieurs solutions de financement répondant à divers besoins et objectifs

Le modèle économique standard :

vous êtes l’investisseur et le producteur photovoltaïque

Vous souhaitez investir dans l’installation photovoltaïque : vous serez le producteur et vous revendrez les kWh produits ou vous autoconsommerez votre propre énergie

C’est vous qui serez propriétaire et producteur de votre centrale photovoltaïque.

Nous vous conseillons de souscrire un contrat de maintenance préventive

Le modèle économique dit de tiers investissement

Si vous ne souhaitez pas investir dans le photovoltaïque, vous pouvez alors nous solliciter pour un projet dit de tiers investissement.

Le principe est le suivant :

• Un investisseur va louer la toiture de votre bâtiment ou financer des travaux de construction d’un bâtiment, d’une ombrière ou des travaux de rénovation
• En contrepartie de ce financement, c’est cet investisseur qui sera le producteur de l’installation photovoltaïque, pendant une durée d’environ 30 ans
• Vous pouvez ainsi bénéficier de la possibilité de financer des ombrières ou des bâtiments à titre gratuit ou de financer des travaux de réfection ou désamiantage de vos toitures
• Vous pouvez également louer vos toitures pour en tirer un loyer substantiel annuel pendant 30 ans

Quelques points à noter pour ce modèle

• Ce modèle vous contraint à louer vos toitures via un bail emphytéotique
• En cas de construction du bâtiment par le tiers investisseur, vous n’êtes pas propriétaire du bâtiment
• Ce modèle économique est applicable pour des surfaces minimum d’environ 2500 m², selon le type de projet et la région

(*) Sous réserves des conditions d’éligibilité du décret

Le propriétaire et exploitant doit déclarer à son assureur la présence d’une installation photovoltaïque en toiture, pour que son assureur valide cette installation.
Certains assureurs peuvent exiger des critères et contraintes spécifiques, tels que des couloirs de maintenance, des mesures de coupure, des emplacements dédiés pour les onduleurs.
Le producteur de la centrale photovoltaïque devra déclarer à son assureur les activités qui seront dans le bâtiment, certaines activités étant plus sensibles que d’autres.
C’est le producteur de la centrale photovoltaïque qui assurera l’ensemble de l’installation et sera responsable de l’ensemble de la centrale.
La centrale photovoltaïque déclenche l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile décennale, qui couvre les dommages survenant dans les 10 ans suivant la réception des travaux. De plus, une assurance tous risques chantier peut être nécessaire pour couvrir les risques pendant la construction.

Les types d’assurances juridiques nécessaires pour couvrir les risques d’un projet photovoltaïque incluent l’assurance responsabilité civile décennale, l’assurance tous risques chantier, l’assurance dommages aux biens, et l’assurance responsabilité civile professionnelle pour les entreprises impliquées dans le projet. Il est par ailleurs requis par les assureurs du producteur photovoltaïque et de l’exploitant la mise en place d’un contrat de maintenance avec visites annuelles préventives et obligations d’inspection thermographiques.
En résumé, le producteur photovoltaïque assure tout ce qui est lié à l’exploitation de la centrale photovoltaïque, en prévoyant sa maintenance annuelle et l’exploitant de l’activité est tenu de déclarer à son assureur la présence d’une centrale photovoltaïque en toiture, qu’il devra faire valider par son assurance.

La valeur assurée pour un projet photovoltaïque dépendra de la valeur totale de l’installation, y compris les panneaux solaires, l’équipement électrique, les infrastructures, et d’autres éléments associés au projet.

L’ensemble des garanties du matériel (panneaux et onduleurs) sont portées par les fabricants de ces matériels : les panneaux sont garantis minimum 15 ans pour les défauts mécaniques et 25 ans pour les performances : en cas de baisse anormale de performance, les panneaux seront remplacés dans le cadre de cette garantie.

Les onduleurs sont garantis 10 ans et devront être renouvelés tous les 10 ans environ.

Si des panneaux sont touchés et dégradés par des intempéries, telles que la grêle, alors c’est l’assurance souscrite pour l’exploitation photovoltaïque qui sera en charge du remboursement de ces panneaux.

L’assurance tous risques chantier couvre les dommages pendant la construction, cette assurance spécifique permet aux assureurs et aux exploitants (clients) de bénéficier d’une couverture assurantielle rapide avec des réparations immédiates, pour ne pas bloquer le chantier.

L’assurance responsabilité civile décennale couvre les dommages qui surviennent après la réception des travaux et pendant une période de 10 ans.

En cas de sinistre ou de problème juridique, il est important de signaler rapidement l’incident à l’assureur et de suivre les procédures de réclamation spécifiques à la police d’assurance. L’assureur examinera ensuite la demande et indemnisera en conséquence.

Les primes d’assurance pour un projet photovoltaïque sont calculées en fonction de divers facteurs, notamment la taille du projet, la valeur assurée, la localisation, le type d’activité exercée sous la toiture et/ou d’autres risques spécifiques au projet.

Les évolutions récentes en matière de réglementation et de normes d’assurance pour les projets photovoltaïques peuvent varier en fonction de chaque assureur et du type de projets mis en place. Il est important de savoir qu’un grand nombre d’assureurs sont désormais familiers et expérimentés pour couvrir les demandes et besoins en assurance des centrales photovoltaïques.